Dans l’offre nombreuse et diversifiée des bachelors d’écoles de commerce, un réseau se distingue car il a fait de ces formations courtes sa raison d’être : c’est le réseau des Écoles de gestion et de commerce (EGC). Décryptage.
Le point commun des Écoles de gestion et de commerce (EGC) ? Une formation généraliste de trois ans, axée sur la professionnalisation. Les 18 écoles privées implantées sur 22 campus proposent toutes un bachelor basé sur un programme et une pédagogie communs.
Ce diplôme de « responsable en marketing, commercialisation et gestion » est visé bac+3, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche sur tous les campus, signe de la qualité de la formation.
Des bachelors EGC ouverts à tous les profils
Près de 600 bacheliers de toutes filières sont recrutés, chaque année, par un concours national (coûtant 75 euros), après inscription sur Parcoursup dans une ou plusieurs EGC.
La sélection se fait habituellement par une banque d’épreuves écrites, supprimée en 2020 et 2021, en raison de la crise sanitaire. Les candidats sont donc sélectionnés sur dossier. Chaque école fait ensuite son classement. Les profils retenus passent un oral – à distance, si nécessaire – pour la sélection finale.
« Cet entretien de motivation, en français et anglais, explore la curiosité du candidat. Et cela lui permet de poser des questions pour mieux nous connaitre », explique Marie-Claude Pastureau, directrice déléguée du réseau EGC.
« Il faut se demander ce que l’on cherche : une formation longue et théorique ou courte et professionnalisante, pour faire le point au bout de trois ans. Les EGC s’adressent à ces jeunes qui veulent peaufiner leur projet professionnel« , complète Florence Barthomeuf, la directrice de l’EGC Centrest, situé à Chalon-sur-Saône et Bourg-en-Bresse.
Une pédagogie axée sur la pratique
Comme dans de nombreux bachelors d’école de gestion, vous apprendrez les fondamentaux du marketing, de la gestion, de l’analyse financière, du management et de la stratégie d’entreprise. À cela s’ajoutent la préparation au Toeic et 10% de cours électifs, spécifiques à chaque EGC, qui colorent votre cursus en numérique, tourisme, …
La pédagogie se veut axée sur la pratique (gestion de projet, études de cas, challenges de négociation, …). « Nous travaillons beaucoup en mode projet », précise Marie-Claude Pastureau.
Autre base de ces formations : l’international qui prend en majorité la forme d’un stage à l’étranger d’une durée de trois à cinq mois, le plus souvent en 2e année. Les semestres académiques, eux, sont plus rares.
En revanche, le volet recherche n’est pas le point fort de ces formations. Pour les thésards en herbe, ce n’est pas le meilleur point d’entrée.
Proximité et taille humaine
Les EGC sont présentes dans toute la métropole, souvent dans des villes de taille moyenne, mais aussi en Guyane, en Martinique, à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie. « Notre ancrage est plus régional que d’autres écoles », analyse la directrice déléguée du réseau. Vous pourrez donc étudier près de chez vous ! « Cela séduit ceux qui n’ont pas envie de quitter leur famille« , note Florence Barthomeuf.
Avec des promotions de 25 à 65 élèves, les EGC mettent aussi en avant leur taille humaine et leur « travail artisanal » d’encadrement pour personnaliser l’accompagnement de chacun. « Nous repérons très vite ceux qui sont à la limite du décrochage. En cas de difficulté, nous leur donnons une seconde chance », ajoute Florence Barthomeuf.
Des écoles très liées aux entreprises du territoire
Créées par les Chambres de commerce et d’industrie, ces établissements gardent des liens très forts avec les entreprises de leur bassin géographique. De quoi faciliter la recherche de terrain de stage ou d’alternance, proposée par les deux tiers des EGC.
Car la professionnalisation est au cœur de la pédagogie. Les élèves sont confrontés à l’entreprise dès l’entrée en bachelor et un tiers de la formation est consacré à la pratique en entreprise, dont 27 semaines de stage minimum.
« Nos étudiantes travaillent sur des cas concrets d’entreprise locales. Il y a également beaucoup de mises en situation, d’apprentissage de groupe et de restitution à l’oral, car c’est ce qui les attend en entreprise », expose Florence Barthomeuf.
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